A la manière du pixelart pour l’image, la chiptune est une forme de musique se basant sur des micro sons minimalistes provenant directement du chipset gérant la musique de la machine sur laquelle elle était composée à la base (d’ou le nom).
Il existe bon nombre de logiciels permettant de composer cette musique, et ceci sur toute les machines, ou presque. Nommés les trackers car ils fonctionnent avec des pistes (tracks en anglais), ils permettent de composer des musiques avec un clavier d’ordinateur classique et beaucoup de patience (ça ne vous rappelle rien ?).
Voici à quoi ressemble un tracker sur Amiga
Je ne m’étendrai pas sur les trackers aujourd’hui mais je voulais les évoquer pour mieux appréhender l’outil qui va suivre.
Et bien tout comme ses nombreux homologues LSDJ est un tracker fonctionnant sur les Gameboys y compris (et c’est celle qui à le meilleur rendu sonore d’après beaucoup de personnes) la toute première aux teintes vertes magiques.
Se présentant sous forme de shareware au prix dérisoire de 5$, il vous suffit de l’acheter pour ensuite, soit l’utiliser directement avec un émulateur, soit sur votre Gameboy en le transférant sur une cartouche.
LSDJ tournant sur une Gameboy Pocket Custom avec backlight
Sur ce dernier point je sais bien que les linkers ne sont pas « supers » légaux mais pour le coup c’est le seul moyen de l’utiliser sur console donc voici un lien parmi d’autres pour acheter la cartouche
Une fois LSDJ lancé à vous les joies des trackers avec les innombrables réglages qui ouvrent tant de possibilités.
Il faudrait bien plus qu’un article pour vous décrire tout ce qu’il est possible de faire avec ainsi que les réglages mais je vous renvoie vers quelques vidéos explicatives.
Les excellents tutos de SabrePulse vous montreront déjà pas mal de choses.
Et pour le plaisir un exemple de ce qu’il est possible de faire.